Conseil d’épargne #126

Pourquoi s'assurer avant d'épargner ?

Prenez quelques minutes pour faire un bilan de votre protection familiale ; point indispensable en cas de gros coup dur. Vous comprendrez que pour faire face au décès ou l’invalidité, la réponse clé n’est pas l’épargne mais l’assurance.


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Posez-vous la question clé :

Qu’auraient vos proches pour vivre si vous décédiez ou deveniez invalide ? Cette question perturbe trop souvent les seuls détenteurs de patrimoine, inquiets de trop en laisser au fisc. Alors qu’elle devrait surtout concerner ceux qui, justement, ont peu de patrimoine. Au premier rang les jeunes familles en construction, plus encore avec charge d’âme(s). Dans tous les cas, votre famille devra faire face à des charges financières quasiment identiques (loyers, crédits, charges…) alors que les revenus auront chuté. Vous vous croyez à l’abri ? Sachez qu’en France, un quart des décès ont lieu avant 65 ans et qu’on dénombre un million de personnes recevant une pension d’invalidité. De quoi réfléchir.

 

L’insuffisance des couvertures publiques

Vous croyez peut-être qu’en pareil cas, les subsides publics vous aideront. Erreur, ils sont loin du compte.
Exemple : la Sécurité Sociale verse aux ayants droits d’un salarié décédé un maigre capital de 3 450 euros (montant 2018). Une somme portée à 7 946 euros pour les non-salariés mais attribuée sous conditions de ressources. Quant aux fonctionnaires décédés avant l’âge minimum de la retraite, l’Etat octroie 13 800 euros aux ayants droits. Insuffisant, donc.

 

Et dans mon entreprise ?

C’est variable. Dans la plupart des PME, la couverture face aux coups durs est faible, voire inexistante. Seuls les salariés des grands groupes (plusieurs centaines de personnes) disposent d’une protection solide avec un à quatre ans de salaires bruts versés en cas de décès, notamment pour le personnel cadre, et des rentes pour les enfants.

 

L’épargne, une fausse solution

Que faire alors pour protéger les siens ? Epargner pour constituer un capital est le réflexe premier. Sauf que verser 50 euros ou même 200 euros par mois sur un placement ne donnera pas un capital suffisamment épais avant de nombreuses années. Vous l’avez compris, l’enjeu n’est pas de disposer de quelques milliers d’euros pour payer les funérailles. Il est de ne pas alourdir la douleur affective de charges financières lourdes et durables.

 

Vous avez dit assurance décès ?

Sauf à disposer d’un patrimoine déjà conséquent, seule la souscription d’un contrat d’assurance spécifique va protéger votre famille. De quoi s’agit-il ? Pas de vous empêcher de mourir ! Mais de laisser un capital substantiel à vos proches en cas de décès prématuré ou d’invalidité définitive. Son montant ? Vous en décidez, mais ne soyez pas pingre. Comptez au moins deux à trois ans de salaire pour assurer la base de rémunération du foyer et lui permettre de se retourner. Et visez autour de 100 000 euros pour sécuriser l’avenir. Le coût de cette assurance, si elle est bien choisie, est modeste, notamment pour les moins de 45 ans. Bien sûr, nul n’aime l’idée de cotiser à fonds perdus. Pourtant, vous le faites déjà pour votre maison et votre auto. Faut-il hésiter pour sa famille ?

 

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