25 septembre 2024
25 septembre 2024
Après la parenthèse enchantée des Jeux en France, le mois de septembre nous a offert un retour rapide aux réalités politiques et économiques. Alors que la France a peiné à se trouver un gouvernement, et que la commission européenne augmente la pression sur le sujet de la dette, plusieurs sujets d’inquiétude gagnent les Français. La dette est devenue l’un d’entre eux, comme l’a montré un sondage Elabe pour Les Echos en septembre. Désormais 80 % des Français jugent urgent ou très urgent de s’attaquer au problème. En lien direct avec cette prise de conscience s’accentuent les craintes autour de la fiscalité, renforcées par des premières prises de parole qui montrent combien l’élaboration du budget sera difficile et conflictuelle. Et l’avenir de la réforme des retraites, qui fête tout juste son 1er anniversaire, est déjà remis en question par toutes les oppositions, qu’elles soient de droite ou de gauche. Une note à priori positive néanmoins dans ce paysage tourmenté : la baisse des taux très attendue est amorcée. La BCE en est déjà à l’acte II, et la FED a fait un premier pas significatif. Des baisses qui ont pu arriver grâce à une maîtrise durable de l’inflation, et qui ont pour objectif de relancer la consommation et encourager les investissements, moteurs indispensables de la croissance économique.
Deux sujets nous touchent directement en tant qu’épargnants. Le premier concerne justement cette baisse des taux : quelles en sont les conséquences pour les placements financiers ? Faut-il s’en réjouir ou s’en inquiéter ? Ni l’un ni l’autre en réalité. Cette nouvelle donne impose avant tout de s’adapter, et peut-être effectuer des arbitrages au sein de votre épargne investie : ce qui était opportun dans un contexte de taux élevés peut ne plus l’être dans un contexte de taux baissiers, et inversement. Mais attention à ne pas surréagir. Les décisions financières doivent toujours intégrer l’horizon temps de vos placements ainsi que la manière dont ces derniers réagissent aux fluctuations du marché. Nous expliquons tout cela dans notre article décryptage du mois.
Le second grand sujet de cette rentrée est la retraite. L’abrogation de la réforme est d’ores et déjà mise à l’ordre du jour des niches parlementaires des deux grandes forces d’opposition, en octobre et en novembre. Là encore, faut-il s’en réjouir ou s’en inquiéter ? quelle que soit l’issue des débats, les chiffres sont parlants. En 1950, cinq actifs cotisaient pour un retraité. En 2020, ce ratio est tombé à 1,7, et d’ici 2050, il pourrait encore baisser à 1,4 voire 1,2. L’équilibre du système n’est pas tenable sans modification. Au-delà du débat sur l’âge légal, la conviction qu’il faudra de toute façon financer sa retraite par capitalisation s’est largement imposée. D’après notre Baromètre 2024 de l’Épargne en France et en Régions*, 84 % des actifs sont convaincus qu’il faut épargner par capitalisation pour maintenir leur niveau de vie une fois à la retraite. Dans cette optique, la loi Pacte a mis en place le PER, qui est pour nous la solution la plus pertinente dédiée spécifiquement à la retraite, offrant une vraie souplesse d’épargne et dotée d’un avantage fiscal incitatif en plus. En démarrant tôt, le Plan épargne retraite s’adapte à chacun, offre l’opportunité de profiter de la dynamique des marchés financiers par une épargne longue, et permet à chacun de devenir acteur de sa retraite.
Enfin, nous vous proposons de faire un focus spécial sur le secteur de la technologie, secteur de toutes les (r)évolutions, et de toutes les projections de performance. Alors que les marchés actions sont aujourd’hui très hauts, faut-il s’en inquiéter ou se réjouir ? Une des plus grandes sociétés de gestion, Fidelity, nous donne son éclairage sur le sujet.
Nous vous remercions pour votre confiance et pour votre fidélité.
Bien cordialement,
Stellane COHEN
Présidente Altaprofits
* baromètre réalisé avec l’IFOP, publié le 10 septembre dernier
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