26 novembre 2025
26 novembre 2025
Une parenthèse serait-elle sur le point de se refermer ? S'il est encore trop tôt pour le dire, à l'évidence, l'euphorie qui prévalait depuis longtemps sur les marchés semble désormais se calmer. Comme si les investisseurs avaient été subitement pris d'un cas de conscience. Comme si l'ombre d'un doute assombrissait désormais leurs anticipations de jours meilleurs - en dépit d'une réalité conjoncturelle antipodique. A fortiori lorsqu'au terme de 43 jours de shutdown aux États-Unis, la cécité les guette sur l'état de santé de la première économie mondiale. En l'absence de données sur l'emploi et l'inflation durant cette période, difficile en effet de prédire si la Fed abaissera une nouvelle fois ses taux directeurs en décembre. Au-delà, le scepticisme n'a pas tardé à gagner aussi leur inébranlable foi à l'égard de l'IA. Investissements sans fin et capitalisations éléphantesques ont vite fait de ressusciter le spectre de l'éclatement d'une bulle de valorisation. Un risque qu'il convient toutefois de tempérer. Car si leur enthousiasme sur le sujet semble manifestement excessif au regard des retours tardifs sur investissement, la solidité du modèle économique de l'IA ne peut souffrir de comparaison avec l'exubérance irrationnelle du début des années 2000.
Mais, en cette fin d'année, l'ombre du doute n'est pas seulement circonscrite aux seuls marchés. Après des mois de palabres et de circonvolutions parlementaires, la question demeure entière : la France aura-t-elle un budget pour 2026 ? À l'heure qu'il est, rien n'est moins sûr. Entre le Sénat et l'Assemblée nationale, les débats semblent s'enliser sans espoir, dans le temps imparti, d'une concorde finale. Si la communauté financière ne semble pas s'en émouvoir, le brouillard budgétaire hexagonal actuel obscurcit chaque jour un peu plus l'horizon fiscal de l'an prochain. L'occasion de faire un état des lieux de la fiscalité en place aujourd'hui sur les revenus du capital dans notre dossier mensuel et de revenir sur les caractéristiques de l'imposition qui s'applique en général, à savoir, la flat tax. L'occasion aussi de rappeler une fois encore que ces incertitudes mettent plus que jamais en évidence l'intérêt de faire un point, en cette fin d'année, sur ses avoirs afin d'optimiser au mieux sa fiscalité pendant qu'il en est encore temps.
Bonne lecture.
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Bien cordialement,
Marc PEYNET
Directeur général Altaprofits
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